❥ Johannes Andreas Zimmer

ft. Gaspard Ulliel

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Johannes Andreas , 23 ans, 27 décembre 1987, Américain, Célibataire, Bi-sexuel, Les valets ✘ Born this way . Jazz' est assez grand, bien battit et fin. Les traits de son visage sont emplis de caractère, très expressif et plutôt durs. Le genre de visage dont chaque partie isolée pourrait paraitre disgracieuses et qui pourtant ensemble sont harmonieuses. Ses joues sont joliment creusées et entourent un large sourire charmant. De grand yeux bleu brillant illumine son teint. Il a aussi de fines et belles mains. Il porte un tatouage au creux de la hanche droite où l'on peut lire « 901 Free at last ». Ce tatouage représente beaucoup pour le garçon. Il y a enfermé son plus grand secret, c'est comme si l'avoir marqué sur son corps lui permettait de mieux le protéger. Il s'habille de façon plutôt classique, un jean, parfois en sale état et le haut varie entre t-shirt, polo et chemise. Des converses aux pieds et un casque trône sur ses épaules lorsqu'il ne l'a pas sur les oreilles. Jazz' est quelqu'un de génial. Sa présence est souvent source de bonne humeur. Il est simple et excelle à garder le moral et transmettre de la joie même lorsque ce n'est pas tout rose pour lui, intimement. Il a toujours un sourire à offrir, une plaisanterie à lancer, une farce à faire. Il n'est pas du genre à s'apitoyer sur son sort ou raconter sa vie, non il ne parle pas de lui. Il aime vivre plutôt, s'amuser de tout, même de l'humour noir. Il est bi-sexuel et ne se vexera pas si vous l'appelez PD. C'est un petit gars simple qui n'a pas vécu facilement mais qui profite de la vie comme il le peut. Il est très fidèle en amitié et protecteur aussi. Il n faut beaucoup pour l'énerver, le faire devenir violent. Lui ce qu'il aime c'est la musique, le reste il s'en fou, tant qu'il y a de la musique. Sa plus grande peur serait de devenir sourd. Il ne pourrait pas vivre sans le son d'une voix. Il passe son temps à écouter de la musique. Il ne se plains jamais et se contente de mener sa petite vie comme il l'entend. Il assume maintenant son attirance pour les hommes autant que pour les femmes. Il avait un groupe de rock avec qui il est parti 2 ans en tournée jusqu'à ce que le groupe soit explosé. Il y était le chanteur et guitariste. Vous ne le verrez surement jamais pleurer, surtout rire ; boire mais jamais vomir ; rarement conduire mais souvent dormir ; rarement partir. Il est né dans une famille modeste et n'a pourtant jamais manqué de rien. Il faut dire que le gamin n'a jamais eu des goût de luxe. Il ne lui fallait pas grand chose pour s'amuser. La seule folie qu'il est faite aura été de s'acheter une guitare mais celle-ci est maintenant largement amorti par le succès du groupe auquel il appartenait. Il a une sœur, de sept années sa cadette. Et il ne se souvient pas de la dernière fois où il s'est bien entendu avec elle. Ils vivent pourtant ensemble. Il a fait la folie d'accepter un jour que la jeune fille, mineure, vienne vivre chez lui et quitte le foyer parental. Autant dire qu'il le regrette assez souvent. Cette fille a le diable au corps, non pas que lui soit un ange mais elle est si jeune et déjà si... bref... Fugue, sexe, alcool, drogue.. Fucking SAD ! Jazz' est un enfant adopté, il ne le sait pas. Jazz' a grandit en toute simplicité. Lorsqu'il a avoué sa bisexualité à ses parents, ceux-ci ne l'ont pas renié mais ne l'ont pas vraiment accepté non plus. Ce sujet à donné lieu à plusieurs disputes. En conséquence, Jazz' s'est fait discret tout simplement, n'amenant pas ses conquêtes chez lui, quelles soient féminines ou masculines.

..oh baby i love your way..

« Where did I go wrong, I lost a friend
Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life »

Affalé dans son siège, les pieds croisés sur le comptoir, les mains croisées sur son ventre, la tête coiffée d'un casque audio au couleur de l'Angleterre, le garçon semblait dormir du sommeil du juste, paisiblement. Morphée s'apprêtait bel et bien à l'emporter tandis que résonnait dans son esprit, le refrain d'une musique devenue douloureuse comme beaucoup d'autre avec elle. Les notes de piano si douce autrefois lui semblaient plus lourdes de sens à présent. Il ouvrit une dernière fois les yeux. Des disques par centaines trainaient dans des cartons ouverts, classés par genre puis par artiste. La porte du magasin n'avait pas fait sonner la cloche depuis deux bonnes heures, rituel de fin de journée. Il fixa la pendule, il fermerait la boutique dans une heure et remonterait dans son petit appartement, seul. Ses yeux se fermèrent de nouveau et son esprit s'embrouilla.

Il pleut. L'eau de pluie colle ses cheveux sur le visage de Jazz'. Il grelotte, pourtant il n'a pas froid. Ses vêtements sont trempés et les traits de son visages résonnent encore des coups reçus. Sa lèvre et sa pommette sont tuméfiées et le sang commence à atteindre le col de son t-shirt se mêlant à l'eau. Sa tête lui fait mal. Il jette un regard derrière lui. Les sirènes des ambulances ne cessent de briser le silence. Les urgentistes s'affairent de toutes parts autour de lui, tout le monde court, cri ou pleure. Pas lui. Lui est là, les deux pieds ancrés sur le macadam, observant la scène incrédule, paralysé. Un homme est comme lui immobile, sur la gauche des ambulances et est encadré par deux hommes en uniforme. Jazz' repose son regard sur la scène qui s'offre devant lui. Un homme git au sol. Les médecins ont cessé de tenter l'impossible pour le ramener. Jazz' lève ses mains qui le brûlent. Elles sont couvertes de sang. La pluie glisse dessus sans les laver. Un tel affront jamais ne se lave. La pluie ne peut rien pour lui. Un urgentiste couvre le corps de l'homme d'un drap puis s'approche de Jazz' et le transperce. Le corps fantomatique du garçon n'oppose aucune résistance. Un vide l'enivre.

Puis le calme, les sirènes s'arrêtent subitement et tout se fige avant de disparaître en des volutes bleutées. Cette fois il est seul. Debout dans une pièce sans issue. C'est totalement irréel, comment est-il entré ? Puisqu'il n'y a ni fenêtre ni porte. Et comment peut-il en sortir. Il ose quelque pas et atteins bientôt un mûr. Ses mains l'effleurent avant de s'y poser, il cherche une issue, il y en a forcément une. Il frotte, découvrant sous la poussière, des écritures. Souvent incompréhensives mais parfois non. Andrew Barkley... 901... Free at last...
Il lit et se mets à ôter la poussière fébrilement, dans l'hystérie, les mots se répètent. Les battements de son cœur s'accélèrent, il peine à respirer et lorsqu'il découvre un mot nouveau... Mike... Les mûrs se mettent à bouger. Ils avancent vers lui, rétrécissant l'espace déjà si restreint de la pièce sans vue. Jazz' panique et recule jusqu'à ce que son dos ne heurte un autre mur. Il se retourne comme surpris, touchant ce mûr qui lui aussi ne renferme que des écritures qui l'assaillent. Le plafond se rapproche lui aussi, l'étau se resserre. Jazz' se met à hurler, cherchant frénétiquement à repousser les mûrs. Il abdique, ils sont plus fort que lui. Il s'assit dans un coin de la pièce et ramène ses genoux contre sa poitrine. La tête enfouie dans ses bras croisés, les larmes lui brûlent le visage. Il aurait bien pu se mettre à prier s'il avait cru en dieu. Les mûrs repoussent un peu plus son petit corps, sa poitrine lui fait mal. Sa respiration se bloque tendit que son cœur tend à exploser.

Il rouvre les yeux. Ses pupilles dilatées dans l'obscurité de son sommeil se rétractent sur un environnement familier et illuminé. Ses mains étaient moites et un picotement désagréable lançait dans sa nuque. Il passa sa main comme s'il pouvait se débarrasser de ce malaise soudain et se redressa dans son siège, enlevant le casque de ses oreilles pour le rejeter sur ses épaules. Un énième coup d'œil à la pendule lui permis de voir qu'il était temps de fermer boutique. Il s'exécuta sans attente. Il observa le rideau de fer descendre lentement sur la devanture et sortit, fermant la porte et la cadenassant fermement. Il remit son casque audio sur sa tête et enfouit les mains dans ses poches, il ne rentrait jamais immédiatement chez lui le jeudi soir. Visitor's day oblige.

Les clefs cliquetèrent dans la serrure et il ouvrit la porte de son appartement. Il jeta les clefs sur la table en entrant et se dirigea vers la cuisine en chantonnant. Il chercha dans les placards de quoi combler cette petite faim qui le tiraillait.
« What a day for a day dream... What a day for a daydreamin' boy... And I'm lost in a daydream.... dreamin' about my boundle of joy... »
Il monta à l'étage rapidement, ses pieds frappant l'escalier et entra dans sa chambre. D'une planque il sortit la douceur. Il s'assit sur son lit et commença à rouler.
Il s'interrompit, concentré sur la fine feuille et son contenu qu'il roula en cône habilement. Sa langue termina le travail et il porta cette douceur à ses lèvres. Il explora la pièce des yeux à la recherche de quelque chose et finit par descendre sans. Il se remit à chanter de sa voix grave, légèrement éraillée.
« And even if time is passing me by a lot
I couldn't care less about the dues you say I got
Tomorrow I'll pay the dues for dropping my load
A pie in the face for being a sleepy bull toad »
Un tiroir dans la cuisine lui offrit de quoi allumer l'illusion et il reprit ses clefs avant de sortir.
Sa sœur n'était pas là, où alors dans sa chambre.. Mais il en doutait fortement. Et ça lui était égal surtout.

BEHIND THE SCREEN

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Bah j'ai 21 ans et... Voilà. XD

COMMENT AS-TU CONNUS LE FORUM ? Par Hasard
QUEL EST TON NIVEAU DE RP (environs) ? plutôt bon je pense
AS-TU QUELQUE CHOSE A AJOUTE ? nop
QUEL EST LE CODE DU REGLEMENT ? ? Ok by Emrys ♥

EXEMPLE DE RP.

Synopsis : C'est en se servant de Fraise que Rabastan s'est introduit dans le ministère. Son plan machiavélique a fonctionné à merveille. Le garçon ne s'attendait par contre pas à se sentir si engagé pour la jeune fille. A mesure que la mission avançait, il a compris qu'il ne pourrait lui faire de mal et qu'il devait même la protéger du chaos qu'il avait lui-même contribué à répandre. Après s'être échappé du combat avec la jeune fille évanouie dans ses bras, il prévoyait de la réveiller pour remplir sa part du contrat, c'est à dire répondre à ses question concernant Mick, le petit ami de le jeune fille, avant de disparaître de sa vie. Mais elle est fragile et Rabastan, touché par la jeune fille, n'a pu l'abandonner ainsi alors qu'elle lui demandait de ne pas la laisser.

C'était là le dure retour des choses, le violent revers de la médaille. Il s'était montré calculateur, manipulateur, stratège et insensible pour obliger la jeune fille à lui obéir. Pourtant, peu à peu, Fraise l'avait elle-même influencé, le rendant plus sensible, plus fragile. Elle était belle, elle était tendre, vulnérable, honnête et courageuse, elle était humaine. Elle avait déteint sur lui tout au long de la soirée, l'humanisant progressivement. Il s'était senti touché par tant de fragilité et de force. Il l'avait senti prête à tout par amour. L'amour lui était bien quelque chose d'étranger. L'amour d'un frère, voilà le seul qu'il connaissait. L'amour n'avait jamais été sa priorité et c'était la le seul drame du garçon. L'absence de sentiment. Le vide émotionnel. Il était devenu celui qu'il avait voulu, ça oui il avait même excellé en ce domaine, il était reconnu, intellectuel et redoutable, mais il était seul. Il y avait bien eu une fille dans son cœur.. Mais elle n'avait jamais su qu'il l'aimait, il n'avait pas de place pour ça. Il ne faisait qu'en rêver. Faible.. Voilà ce qu'il découvrait.
Et ce n'était pas désagréable. Il admirait cette jeune fille qui en une soirée lui avait appris l'une des plus grande leçon de la vie. Elle était vraie. Elle n'avait pas peur de se montrer blessée. Elle n'avait peur de rien.

Le processus d'humanisation venait de frapper le garçon en plein cœur. Il avait mal, terriblement mal de la voir pleurer par sa faute. Il venait de lui enlever son espoir, de l'ébranler encore un peu plus. Elle qui pourtant ne le méritait pas. Elle avait été si forte et si courageuse.. Pourquoi fallait-il qu'il lui brise le cœur ? Elle ne le regardait plus. Il était le monstre. Elle avait posé sa tête contre le mûr comme si elle était trop lourde à porter et les larmes n'en finissait plus de couler. Un torrent de larme et de sanglot. Rabastan déglutit difficilement à cette vision et son regard déjà si sombre s'assombrit de plus belle. Sa mâchoire se serra et il eut lui aussi envie de pleurer. Comment pouvait-on s'égarer si loin ? Comment avait-il pu faire cela à l'âme la plus pure qu'il ait rencontré ? *Pas de rédemption Rabastan, tu iras tout droit en enfer.*
Elle était si loin de lui maintenant. Pourtant, seulement quelques centimètres les séparaient. Elle souffrait et lui n'avait jamais eu mal de faire souffrir autrefois. Ce sentiment nouveau était permis par Fraise, et seulement par elle. Nulle n'aurait pu le lui procurer.
Lorsqu'elle reprit la parole d'une voix faible et déchirée par les soubresauts, ce fut la poitrine de Rabastan qui s'ouvrit. Un trou béant juste à la place du cœur. C'était affreusement douloureux. Qu'était-ce donc ? Le morceau de glace qu'il avait eu si longtemps là où les gens normaux ont un cœur, était-il donc finalement capable de saigner lui aussi ?
Son regard.. Pire arme qu'il n'est jamais eu à affronter. Elle le détestait, le haïssait même et son regard lui envoyait tout sa haine.

Pourquoi ? Pourquoi Mick et pourquoi suivre le Lord ? Autant de question auxquelles le garçon ne pouvait apporter de réponse. Il secoua légèrement la tête négativement, les yeux honteux et au combien désolé. Il ne pouvait soutenir plus longtemps le regard de Fraise, il le fuit, baissant la tête et serrant la mâchoire pour s'empêcher de craquer. Il ferma les yeux un instant, priant pour qu'aucune larme ne s'égare sur sa joue. La main de la jeune fille vint attraper son bras. Il rouvrit alors les yeux et observa la main agrippée. Elle arrivait encore à le toucher, lui qui pourtant se sentait si sale, si détestable. Il fixa un instant cette main puis releva le visage pour lui faire face tandis qu'une nouvelle question franchissait les lèvres de Fraise.
Le regard bleu de Rabastan se planta dans celui de Fraise. Il suivit la route d'une des larmes roulant sur la joue de la jeune fille. Son visage en était couvert. Le garçon était affecté, ça se voyait, et il savait qu'elle le verrait. Il ne pouvait plus se cacher. Il était comme paralysé par cette question. Pourquoi l'avait-il sauvé ? Parce qu'il le lui avait promis ? Parce qu'il aurait été incapable de la tuer ou de la laisser mourir ? Parce qu'elle méritait de vivre et pas lui ? Parce que...

La main de Rabastan vint essuyer les larmes sur le visage de la jeune fille. Lui le regard froncé par la tristesse. Il les essuya une à une.
« On ne doit pas avoir de larme sur le visage... Pas quand on dit ce que tu dis... » Fit-il en murmure comme perdu. Il ne supportait plus de la voir pleurer. Une âme si belle n'aurait jamais dû avoir tant de souffrance. Il avait envie de la prendre dans ses bras mais se l'interdisait. Il n'était pas de ceux là. Il n'avait jamais été de ceux qui protègent, il n'avait jamais été de ceux qui supportent. La voie toute tracée pour lui été celle des bourreaux, il n'avait pas le droit de changer. Pourtant cette nuit, il le voulait. Pour une nuit, une maudite nuit, il aurait offert toute sa vie pour une unique nuit à la protéger. Et elle le lui demanda. Elle voyait pourtant clair en lui, elle le savait mauvais, mais elle ne le repoussait pas, elle voulait qu'il l'emmène avec lui. Et où ? Ça n'était pas prévu. Il avait tout calculé et elle venait de chambouler ses plans. Et elle en avait le droit.

Il jeta un oeil aux environs, un homme venait d'entrer dans la ruelle. Il n'était pas dangereux. Rabastan passa, en silence, ses bras sous les épaules de la jeune fille. Il la soutint pour la relever. Debout, il vint prendre ses jambes pour la porter. Elle était bien trop faible pour marcher. Il fit quelques pas avec elle dans ses bras pour sortir du champ de vision de cet homme et transplana.
Son appartement. Voilà où il venait de l'emmener, son repère secret. Son refuge, son havre de paix. Elle devait s'allonger. Pouvait-il lui montrer son domaine ainsi ? Son intimité. L'intimité d'un homme seul, avec pour seule compagnie, les livres...
Il n'en avait pas le choix. Il n'aurait su dire s'il pouvait lui faire confiance, peut-être devrait-il changer de lieu après cela. Il ouvrit la pièce cachée d'un sortilège imprononcé. LA pièce.
Cette pièce de son appartement était la plus spacieuse en arc de cercle. Tout l'arc de cercle, avec en son centre la porte d'entrée, n'étaient qu'une d'énorme bibliothèque habitée par des livres de toutes sortes. Sur le côté « plat » de la pièce, existait une très grande fenêtre avec vue imprenable sur Londres. Devant cette fenêtre trônait un bureau, tourné vers les livres.
La petite lampe de bureau s'alluma, éclairant la pièce d'une lumière tamisée. Le lit, était disposé dans une petite enclave à droite de la pièce. C'était dans cette pièce que Rabastan passait le plus clair de son temps. Il se dirigea vers le lit et y allongea Fraise. Il la regarda un instant perdu, ne sachant que faire et se redressa. Il s'éloigna alors et se planta face à la fenêtre, le regard perdu dans les lumières des réverbères de Londres.